Paul Coutan - alumno de Paul Bazelaire
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Portrait de Paul COUTAN
Signé et dédicacé : "À l'ami et à l'artiste de tout coeur. C.Detré" (Pastel de l'artiste Constant Detré, décembre 1944)
Paul Coutan à son bureau en 1965
En agrandissant la photo-carte-postale, M. Claude Coutan est pratiquement» sûr que son père est le 2ème à gauche au premier rang des gens debout derrière les élèves assis (rang du bas des hommes debout).
La date du cachet faisant foi a été clarifiée et reportée au crayon par M.Coutan, fils.
Le texte est le suivant :
❞ Chère Madame,
je suis tout à fait d’accord avec vous au sujet des leçons de Paul avec Mr C.
Mes meilleurs souhaits de prompt rétablissement pour votre cher malade et mes souvenirs aux chers vôtres, je vous prie.Votre bien dévoué Paul Bazelaire.❞
Voilà qui est bien mystérieux ! Mais non totalement car M. Claurde Coutan propose l’explication suivante :
1) «votre cher malade» = Paul Coutan, le fils violoncelliste de la destinataire (Madame Mariska Coutan, épouse de Pierre Coutan, lui aussi violoncelliste comme déjà dit). Pas de problème d’interprétation ici.
2) «Mr.C» = Casals : Paul Bazelaire donne son accord de principe au projet de leçons données à Paul Coutan par Pau (Pablo) Casals. En effet, celui-ci voulait faire de lui un concertiste, le connaissant bien, car il fréquentait la famille Coutan, lors de ses déplacements dans la région.Le fils de Paul Coutan, Claude, se souvient de son père parlant de cela. Lorsque Pablo Casals donnait des concerts à Nantes, puis à Vichy, il prenait le train et s’arrêtait au passage à Moulins chez les Coutan pour partager un repas et faire de la musique.
Cela est confirmé par un programme de concert signé au dos par le virtuose. La deuxième épouse de celui-ci, beaucoup plus jeune comme on le sait, lors d’un entretien avec un membre du cercle généalogique et héraldique du Bourbonnais (CGHB) au sujet des éventuels rapports des Coutan avec son époux, lui a confirmé que bien qu’il s’agissait d’une période antérieure à son mariage avec Pablo, celui-ci lui avait fait part de cette période et de ses amis moulinois et vichyssois rencontrés l’été, dont précisait-elle, elle avait oublié le nom. Puisque, conclut M.Claude Coutan, cette carte est adressée à Mme Coutan, 10 rue Michel de l’Hôpital à Moulins, il en déduit que celle-ci avait demandé à P. Casals (le mystérieux Mr C.) de donner des leçons de violoncelle à Paul , son fils, élève de Paul Bazelaire à l’époque, ce qui semble assez logique, pour une mère soucieuse de favoriser la carrière de son fils.
Malheureusement pour Paul Coutan, la maladie évoquée dans la carte était la tuberculose, ce qui l’a contraint à partir pour Praz Coutant à Passy (Hte Savoie), réputé à l’époque pour ses sanatoriums où il a dû se soumettre à des soins assez longs, puisqu’il n’est rentré que 2 ou 3 ans après, pour se marier. De ce fait il semblerait que les leçons avec ce fameux Mr C. n’ont jamais eu lieu.
❞ La photo ci-contre est une photo de « vacances » datant de l’année où il prenait les leçons de Paul Bazelaire. Il est à gauche mais avait pris une contrebasse pour équilibrer le petit groupe musical au sein duquel il jouait au Casino de Divonne les Bains. Pour la petite histoire il a joué en soirée à la Résidence du Prince Youssoupoff pour animer certaines soirées. Ce personnage haut en couleurs était l’assassin de Raspoutine, on dit que c’est lui qui a fait feu sur le « moine fou » car il était «mal» empoisonné. Paul Coutan aimait à dire qu’on marchait dans les salons de sa résidence sur des tapis où l’on « s’enfonçait jusqu’au mollet. ❞