Roger Albin – Schüler von Paul Bazelaire
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Roger ALBIN (1920 – 2001) – Violoncelliste et chef d’Orchestre
Roger ALBIN, adolescent
Article d'Alain LOMPECH, "Le Monde" du 6 juin 2001
Le violoncelliste et chef d’orchestre Roger ALBIN est mort vendredi 1er juin, à STRASBOURG.
Roger ALBIN en 1936
né le 30 septembre1920, Roger ALBIN s’est d’abord fait connaître comme violoncelliste, instrument appris dans la classe de Paul BAZELAIRE au Conservatoire de paris où il a eu son premier prix en 1936. Musicien complet il a également suivi les classes d’écriture chez Noël GALLON, la composition chez Henri BUSSER et Darius MILHAUD et enfin l’analyse chez Olivier MESSIAN. Au tournant des années 1940-1950, Roger ALBIN forme un duo avec le pianiste Claude HELLFFER et enregistre des disques, dont une splendide version de la Sonate Pour violoncelle et piano de Claude DEBUSSY. Marqué par Roger DESORMIERE, Hans ROSSBAUD et Carl SCHURICHT, des chefs d’orchestre qui servaient tout autant la musique de leur temps que les grands classiques du répertoire, Roger ALBIN se tourne peu à peu vers la direction d’orchestre.
Sagement à partir de 1957, il commence par diriger les chœurs de l’Opéra-comique, pour finalement faire face à l’Orchestre à partir de 1960 où on le retrouve à Nancy et, deux années plus tard, à TOULOUSE. En 1966, Roger ALBIN est nommé à l’Orchestre radio-symphonique de STRASBOURG poste qu’il conserve jusqu’à l’éclatement de l’ORTF en 1975. Sans poste de chef, il reprend alors son violoncelle et gagne les rangs de l’Orchestre national de France. Roger ALBIN a servi avec constance, dévouement et talent le répertoire de son temps et on lui doit de nombreuses créations et reprises d’œuvres contemporaines à STRASBOURG, dont des pièces de Pierre BOULEZ, Iannis Xenakis, Olivier MESSIAN, André JOLIVET, Ivo MALEC ( Création de „Gam(m)es „en 1971), André BOUCOURECHLIEV (création de „FACES“, en 1972).
Photo d’amateur de Roger ALBIN en1990 lors d’un concert donné à Colmar, un trio de Beethoven si l’on en croit la partition ouverte sur le pupitre et les indications de l’auteur de la photo.
Cette empathie pour les compositeurs vivants, le refus de Roger ALBIN de trop entrer dans les combats stériles étaient autant plus remarquables qu’il était lui-même compositeur. Il laisse des symphonies, des œuvres concertantes, des pièces de musique de chambre, des pièces vocales. Le Festival de Strasbourg a dédié à sa mémoire l’interprétation du „Requiem“ de VERDI par l’Orchestre philharmonique de de STRASBOURG et le Chœur Philharmonie de LONDRES, samedi 2 Juin.
Alain LOMPECH
Témoignage d'un de ses élèves : Philippe BUSSIERE MEYER
❞ Une triste nouvelle, Roger Albin est mort. Il fut mon maître au conservatoire de Strasbourg.
Né en 1920 à Beausoleil, premier prix au conservatoire en violoncelle à seize ans, „musicien attitré du Prince de Monaco“, une grande carrière en sonate avec le pianiste Claude Hellfer le mena partout dans le monde durant les années 50/60. Chef d’orchestre, compositeur (cantates, sonate pour violoncelle, concerto pour alto) il dirigea notamment l’orchestre radio symphonique de Strasbourg jusqu’à la dissolution de celui-ci à l’éclatement de l’ORTF en 1975.
Avec cet orchestre il a enregistré et diffusé beaucoup de musique du 20ème siècle (Maderna, Boulez et bien d’autres). Après 1975 il redevint violoncelle solo de l’Orchestre National de France (il avait été précédemment violoncelle solo à Monte Carlo) puis regagna Strasbourg où, pédagogue adulé par ses étudiants, il donna beaucoup de lustre à l’orchestre de chambre du CNR ainsi qu’à sa classe de violoncelle. ❞
Philippe Bussière