Éminent pédagogue
Nommé professeur au Conservatoire national Supérieur de Paris en 1918 à l’âge de 32 ans, pédagogue remarquable, il s’attache passionnément à l’enseignement du violoncelle et de très nombreux élèves viennent rejoindre son école. Consultez le Témoignage de Marianne HUNT Professeur au conservatoire de MELBOURNE et de Jean THIN, violoncelliste amateur.
Sur ce lien, vous pouvez lire le carnet de cours de Paul COUTAN, élève de BAZELAIRE dans les années 1929-1930.
Photo ci-dessous : Paul BAZELAIRE et son école de violoncelle à la salle Gaveau.
( Si vous vous reconnaissez ou reconnaissez un parent sur cette photo à la salle Gaveau, envoyez vos coordonnées à paul.bazelaire(a)wanadoo.fr en vous situant sur ce cliché.
Nous prendrons alors contact avec vous pour évoquer la mémoire de votre ancien professeur..).
À propos de cette photo : le témoignage de Gilles Chaideyrou gilles.chaideyrou(a)ac.clermont.fr :
« Je viens de découvrir par hasard votre site magnifique et j’hésitais à laisser un message … avant de tomber sur cette photo.
Cette photo a accompagné toute mon enfance : Elle trônait sur la cheminée de la classe de violoncelle à l’école de Musique de Brive-la Gaillarde (19). A l’époque, j’ignorais que cette photo avait été prise à la salle Gaveau. Je ne l’ai compris que récemment, un soir où je me suis retrouvé sur cette scène mythique, mon violoncelle à la main.
Mon professeur s’appelait (elle est décédée récemment à l’hôpital de Puteaux) Marcelle Gautré.
Elle obtint son prix avec Paul Bazelaire, mais fut surtout marquée par sa rencontre avec Pierre Fournier, qui fut le parrain de sa fille.
Si ma mémoire d’enfant ne me trahit pas, il s’agit de la petite fille vêtue d’une robe blanche, au premier rang et au centre de la photo.
Marcelle Gautré fut mon unique et excellent professeur. Son engagement envers moi fut d’une exceptionnelle intensité. A l’heure où tant de gens s’interrogent sur « qu’est-ce qu’une vie réussie ? », je lui dois en toute simplicité la réussite de ma vie. »
Gilles Chaideyrou.
De 1926 à 1956, près d’un élève sur deux ayant reçu le 1er prix au conservatoire de Paris est un élève de Paul BAZELAIRE.
Enfin, Paul BAZELAIRE :
- rénove et codifie la technique de son instrument,
- crée en 1948 une classe de pédagogie au Conservatoire,
- écrit plusieurs ouvrages importants sur les rapports entre la technique et l’interprétation,
- donne à l’école française moderne du violoncelle une telle impulsion que celle-ci lui doit d’avoir essaimé des élèves dans le monde entier et particulièrement en Amérique, en Angleterre, au Brésil, au Japon, en Hollande, en Italie, en Finlande, Belgique, Algérie, Grèce, Suisse, Pologne, Roumanie, Norvège, Maroc, Australie.
On peut citer Pierre FOURNIER, Bernard MICHELIN, Reine FLACHOT, Guy FALLOT, Roger ALBIN, Geneviève MARTINET et tant d’autres, tous virtuoses éminents dont la gloire rejaillit sur leur père spirituel.
Sous réserve de quelques oublis que vous nous ferez le plaisir de réparer et de nous informer, les élèves de Paul BAZELAIRE ont droit, eux aussi, à une page sur le site :
Captation dans une classe de Paul Bazelaire
Témoignage de Jean THIN :
❞ Témoignage d’un amateur :
Je fus présenté au maître en 1941; je me destinais à la Médecine. Pourquoi accepta-t-il de s’encombrer d’un élève de plus, d’un élève qui n’avait que peu de temps à consacrer au travail de l’instrument et qui de toutes façons ne serait jamais un fleuron dans sa brillante cohorte de disciples.
La réponse m’a bientôt sauté aux yeux: il enseignait parce qu’il aimait cela!
Il donnait ses cours, chez lui, dans un grand appartement du dernier étage d’un bel immeuble, entre l’Avenue Foch et la place Victor HUGO.
L’organisation était parfaitement réglée: il nous indiquait l’œuvre à travailler, et mettait à notre disposition une petite pièce où nous trouvions sur une table l’œuvre désignée, entièrement annotée au crayon, de sa main. Il nous suffisait de recopier méticuleusement sur notre exemplaire les indications du Maître.
Le jour de la leçon, nous étions reçus , bien à l’heure: il ouvrait la porte et apparaissait; il était beau, mince, suprêmement distingué, souriant.
Il était toujours vêtu avec une élégance très soignée. Je me rappelle en particulier que, chez lui, il recevait chaussé d’une fine paire d’escarpins vernis noirs.
D’emblée, on sentait une bienveillance paternelle et il se comportait comme s’il se réjouissait de passer une bonne heure avec vous. Puis on pénétrait dans une grande pièce qui devait être à l’origine un ensemble salon-salle à manger; d’un côté, étaient disposées côte à côte, en rangs , une bonne trentaine de chaises. De l’autre sur une large estrade surélevée d’environ vingt centimètres, se trouvait sur la gauche un piano à queue, et, en plein milieu, une chaise, seule. Pas de pupitre: nous ne jouions que par cœur, discipline à laquelle je me suis habitué plus facilement que je n’aurais cru et que j’ai toujours trouvée fort utile.
Il s’installait à son piano, d’où il enveloppait dans un univers sonore tout ce qu’il nous faisait jouer; il improvisait des harmonisations des Études de DUPORT ou d’autres; il était particulièrement étonnant quand il nous explicitait, du clavier, la langue harmonique et rythmique des fameuses Suites de BACH pendant que nous jouions. Plus tard, il a rédigé tout cela, mais rien n’en a été publié … c’est dommage.
D’autre fois, il jouait l’accompagnement des grands concertos avec une telle efficacité que nous avions l’illusion de jouer LALO ou Saint SÆNS avec tout un orchestre dans notre dos!
Cette méthode, consistant à n’enseigner que (qu’avec le) du piano, était chez lui un principe: il ne voulait pas , en jouant devant l’élève, se faire simplement imiter. Il fallait , disait-il, se donner la peine de faire comprendre à l’élève ce qu’il devait faire.
Sa façon d’enseigner trouvait évidement tout son épanouissement dans l’enseignement de la musique écrite pour violoncelle et piano. la trame harmonique, le phrasé, le style, le plan, l’ambiance, tout y passait……
Un orchestre d’étudiants des diverses écoles et facultés parisiennes, s’était constitué pendant la guerre; tous étaient évidement amateurs, y compris le chef. En décembre 1945, ils m’ont offert de m’accompagner. Consulté, BAZELAIRE a pris l’affaire en mains: il a désigné le concerto que je devais jouer et me l’a fait travailler. Quelques jours avant le concert, j’ai eu la stupéfaction de recevoir une carte où j’ai reconnu d’emblée son écriture claire, élégante et racée il me demandait une place pour assister à ce concert ! Il avait mieux à faire , ce dimanche là, que de venir écouter cette troupe d’amateurs: mais sa passion de l’enseignement ne connaissait pas de limite: il avait pour nous, ses élèves, une véritable affection.
L’impression d’être une grande famille était concrétisée par les concerts d’ensembles de violoncelle. Dans ces rassemblements de 30, 40 et même 50 violoncelles, Paul BAZELAIRE n’hésitait pas à nous faire figurer pêle-mêle, nous les simples amateurs, avec les plus brillants espoirs du violoncelle français.❞
Jean THIN.
Caricature du Maître
par Pierre PASQUIER
Témoignage de Marianne HUNT
Texte envoyé personnellement par Marianne HUNT, en résidence à MELBOURNE (Australie). Extrait de « Music and the teacher » Mars 1976. « Mes souvenirs d’un professeur de violoncelle exceptionnel – Paul BAZELAIRE- Professeur au Conservatoire de musique de PARIS » par Marianne HUNT, Professeur Principal à MELBOURNE et Examinatrice.
❞ C‘est en octobre 1949 que j’ai rencontré pour la première fois Paul BAZELAIRE. J’avais une lettre de recommandation de Henri TOUZEAU mon professeur au Conservatoire de l’Université de MELBOURNE . Une rencontre a été organisée à la fin d’un cours de violoncelle dans la salle FRANCHOMME du conservatoire, rue de MADRID.
Pendant que j’attendais à l’extérieur, j’ai entendu une brillante audition d’un concerto pour violoncelle de DAVIDOFF. Une jeune femme que j’allais bientôt connaître sous le nom d’Anne Marie MANCHON a surgi. Elle avait environ 20 ans et était élève de BAZELAIRE depuis 10 ans. Comme beaucoup de ses contemporains, étudiants en musique, son éducation classique avait été courte et le violoncelle était devenu sa passion dévorante depuis de nombreuses années déjà.
Paul BAZELAIRE, âgé de 60 ans déjà, était un homme grand, svelte, distingué, élégamment vêtu et portant le ruban rouge de la Légion d’Honneur. Il m’accueillit en tant qu’élève privée et membre de ses cours de formation, d’une manière courtoise, amicale et charmeuse. Les premières impressions que j’ai eu de lui n’ont pas changé. J’ai ressenti la noblesse, l’intégrité, et la compétence d’un musicien exceptionnel.
- agrandir le jeu
- assouplir l’enchaînement au talon ( souplesse des doigts ) et l’enchaînement de pointe ( souplesse de l’avant-bras) Gammes N°5 et 6.
- perfectionner et serrer le trille
- consolider certains muscles de la main gauche . Ne pas fermer la main sous le pouce aux positions supérieures.
- explorer le domaine expressif dans la main gauche en appuyant sur la corde dans le gras la 1ère phalange.
- intensifier le travail de justesse analysée ( Gammes N°41, 42 et 45 )
- penser à la variété du discours musical et travaillez avec soin toutes les accentuations ( Gammes N°28 à 40 )
- s’assurer de la rapidité des réflexes ( Gammes N°15 et 17 )
- jouer « naturel »
- Voir « large »
1) Gammes N°5-6-15-17-28 à 40-41,42-45
2) Prélude de la 4ème suite de Bach ( éd. ESCHIG)
3) Toccata de la Frescobaldi
4) Recopier sur un carnet toute cette page. »
Ces gammes auxquelles il fait référence se trouvaient dans le premier volume de » La Technique du Violoncelle » de Paul BAZELAIRE chez LEDUC.
De nombreuses heures de travail quotidiennes étaient nécessaires pour être à la hauteur du vaste programme de nouvelles œuvres et de la révision de celles que j’avais étudiées. Heureusement j’habitais dans l’appartement d’un professeur de piano, une ancienne élève de Yvonne LEFEBVRE et Nadia BOULANGER. Mon seul souci était lié aux voisins du dessous. Il y eut beaucoup de fois où je répétais PP avec la sourdine et une serviette enroulée autour du violoncelle.
Le soir, il y avait des concerts donnés par des grands musiciens de cette époque comme CORTOT, René BENEDETTI, MARÉCHAL, Marcel DUPRE, ENESCO, SUSAN, METCALFE-CASALS, Kirsten FLAGSTAD, Kathleen FERRIER, Élisabeth SCHUMANN, Pierre BERNAC, Lily LASKINE et beaucoup d’autres excellents artistes de la jeune génération. C’était une joie continuelle que d’explorer PARIS, de l’automne au travers de la glace et la neige d’hiver jusqu’aux fleurs de châtaigner du printemps et à l’ombre du feuillage d’été… un pique-nique dans la forêt de FONTAINEBLEAU au temps du muguet et une visite dans le parc du château de VERSAILLES faisaient parties de mes sorties préférées.
Les élèves de Paul BAZELAIRE du Conservatoire, aussi bien que de nombreux élèves privés assistaient au cours de pédagogie. Un grand nombre de problèmes techniques et musicaux y étaient discutés et mis en pratique et le fruit de ces délibérations furent consignées dans son livre de pédagogie ( Durand 1952). Son analyse des 16 principaux coups d’archets et accentuations est particulièrement intéressante :
- Souplesse avec l’enchaîné, le frotté vertical, le lié, le sautillé, le détaché, l’accent filé ;
- Contraction avec le détaché, le sautillé contracté, le staccato, le mordant volant ;
- Contraction ou souplesse avec le staccato volant ;
- Mixtes avec le frotté horizontal, la sous-liaison, le mordant, les lourés, l’accent enchaîné.
Ces coups d’archets sont illustrés dans « Gammes et arpèges » Volume 1 de la « technique du Violoncelle ». J’ai connu des violonistes qui pratiquaient ces coups d’archet afin d’améliorer leur technique. Bien que ces coups d’archets soient difficiles a maîtriser pour le jeune élève, ils lui donnent un but et élargissent son horizon.
Les cours étaient amicaux et sans cérémonie. En entrant on serrait la main de Paul BAZELAIRE puis celle de tous les autres élèves. Les accompagnement étaient joués par le Maître ou par son assistante Madame PANISSET – DUFRIEN, Parfois, il arrivait qu’un ancien élève distingué vienne donner une première d’une nouvelle œuvre. BAZELAIRE était un champion de la musique contemporaine et il nous encourageait à apprendre des œuvres fraîchement écrites des compositeurs contemporains en particulier des Français. Plus on demandait aux violoncellistes de technique et de sensibilité, plus BAZELAIRE montrait ce chemin avec ses analyses pointues et ses interprétations subtiles. Comme il aurait aimé se frotter aux difficultés d’un concerto de JOLIVET ou de celui de LUTOSLAWSKI !
Une fois , nous sommes allés chez le luthier SARTORY, rue de ROME, écouter un exposé éclairé sur la formation d’un violoncelle. Une autre fois un cours eut lieu au Conservatoire des Arts et Métiers sur la composante physique du son. Un docteur vint pour nous expliquer l’anatomie des épaules, des bras et des mains. Au bout de trois heures, mes élèves étrangers au café près de la Gare St LAZARE ayant mal à la tête après avoir suivi le débit rapide de français.
Parmi les nombreuses blagues d ‘étudiants, je me souviens de la disparition d’un jeune homme de la salle FRANCHOMME, alors qu’il était le prochain à jouer…..On finit par le retrouver sur l’étroit rebord de la fenêtre, très haut au dessus de la rue et on le tira ç=à l’intérieur avec un mélange de sévérité et d’humour.
Un autre hongrois, moustachu et soigné de sa personne embrassait son archet avant chaque représentation.
BAZELAIRE présentait les étudiants étrangers aux Français et de nombreuses amitiés solides furent ainsi formées. Très vite, je suis devenue membre de sa formation de violoncelles et j’ai eu de nombreuses occasions de jouer dans de petits ensembles et avec d’autres musiciens.
Les cours privés avaient lieu au 181, rue de La Pompe au 5ème étage. il n’y avait pas d’ascenseur et c’était un grand effort que d’y monter avec un lourd étui de violoncelle. Marguerite, la gouvernante âgée, ouvrait la porte sur un fond sonore de violoncelle et de piano mêlés. Madame Louise BAZELAIRE CLAPISSON était un professeur de piano renommé. Je déballais mon violoncelle dans la bibliothèque, au côté d’une table couverte d’annonces de concerts à venir. Souvent, un étudiant assis au bureau (que voici à gauche) à copier les doigtés et les coups d’archet ( le mardi et le samedi étaient réservés à cet effet ).
Le salon de musique était vaste ( à peu près douze mètres de long ) et décoré de statues classiques et de chaises dorées. Les étudiants se tenaient assis sur une petite estrade avec BAZELAIRE au piano juste en dessous. Il nous encourageait à utiliser ses violoncelles et on pouvait choisir entre un TESTORE, un GAND, un VUILLAUME et bien d’autres encore. A l’époque des examens il avait l’habitude de dire qu’il n’avait de violoncelle à son nom!
Combien de leçons merveilleuses j’ai eues dans ce salon ! Souvent il disait : « Posez-moi n’importe quelle question, j’y répondrai ! »
Avec un œil perçant pour toute erreur d’exécution, il était néanmoins plein d’encouragements, nous poussant à nous surpasser » Allez, allez ! » disait-il, exigeant la perfection.
La leçon se terminait exactement dix minutes après l’heure. « Je regrette » disait il ..et l’étudiant suivant entrait.
Il ne pouvait jamais prédire avec certitude le potentiel d’un élève. Bien des fois il avait vu un bon élève prendre son envol et cela de façon soudaine.
BAZELAIRE réservait les matinées pour son propre travail ; elles étaient sacro-saintes. Il jouait toujours une suite de BACH à l’exception du dimanche. Les après-midi étaient pris par ses leçons privées au Conservatoire ou à l’École Supérieure. Le soir il y avait des répétitions, des concerts à donner ou à écouter, des compositions à terminer ou des collègues à rencontrer. Un de ses grands amis était le violoncelliste russe, Gregor PIATIGORSKY qui créa un prix parmi les élèves de BAZELAIRE. Celui-ci composait surtout de bonne heure, le matin. Malgré ses journées remplies, il trouvait toujours le temps d’aller choisir un instrument ou un archet pour ses étudiants chez des luthiers, de passer à la radio ou de faire la place pour donner un cours à un étudiant de passage venu quelque part en d’Europe ou d’Amérique du Nord.
Un récital annuel donné par les étudiants du cours fut mémorable: une année, BAZELAIRE choisit des morceaux virtuoses comprenant chaque sorte d’insectes, mites, abeilles, libellules, criquets, papillons, coccinelles etc.
Les concours les plus importants étaient ceux de l’entrée et de la fin de l’année ( juin) se terminant par ceux du premier prix. A ce sujet, j’écrivis « j’ai entendu dix pauvres petits diables jouer un concerto de ROMBERG horriblement difficile en préparation à l’entrée au Conservatoire. Ils étaient terriblement nerveux, ils ont eu des « trous » et j’en fus très malheureuse. BAZELAIRE ne les encouragea nullement; il s’agissait assurément d’une lutte âpre dés le départ. Mais ils semblaient néanmoins capables de s »en sortir. »
BAZELAIRE accompagnait toujours ses élèves au concours et était une source d’inspiration, assis droit et déterminé au piano. Enfant il avait été un prodige à la fois du violoncelle et du piano et avait joué à la cour de BERLIN et de ST PETERSBOURG et avait fait des tournées dans toute l’Europe.
Il avait reçu le premier prix de violoncelle à onze ans et ensuite le premier prix pour le contrepoint et la fugue. En 1918, il avait été nommé professeur au Conservatoire.
Parmi sa centaine de compositions, il y avait beaucoup d’œuvres religieuses ( BAZELAIRE était un fervent catholique). « La technique du violoncelle » en quatre volumes comprend des gammes, des arpèges et des exercices d’archet, un exercice quotidien de 8 pages, des études de vélocité et des études transcendantes sur la pratique sur la pratique des doubles cordes. Ces dernières poussaient le problème de la vélocité et des doubles cordes à leur extrême. Son édition des suites de BACH est le fruit de plusieurs années de réflexion et d’expérimentation. Ses transcriptions sont nombreuses et en comprennent soixante trois dans la série » Les Classiques du Violoncelle ». La « Suite Française » , la « Suite Italienne » qui comprend la Toccata éblouissante intitulée » Hommage à SCARLATTI », sont parmi ses compositions pour violoncelle les plus connues.
En 1958, l’année de sa mort, il travaillait à des arrangements pour deux violoncelles et harpe pour un trio se composant de sa seconde femme, Monique VIAUDEZ et de ses deux sœurs.
Un soir, alors qu’il s’habillait avant de donner un concert, il se trouva mal et s’est éteint. ❞
Marianne HUNT.
Professeur Principal à MELBOURNE et Examinatrice.
Mars 1976